Un virus ... (Suite) ( Fred)

- Sinon t'as pas répondu à ma question. Comment tu trouves ma nouvelle apparence ? Demandais-je.

- D'accord. Dis-je avec un petit sourire en coin.

Je souris à mon tour et m'allongeai sur le ventre, la tête sur les bras. Je soupire, fatigué.

- A cause de toi non seulement je rate les cours, mais en plus de ça mon horloge biologique interne est déréglée.

Je tourne la tête vers lui.

- Désolé de te perturber. Dis-je en lui carressant la joue.

- Tu veux faire quoi maintenant ? Demandais-je

- Je sais pas, peut-être que tu ferais mieux de te reposer un peu pour essayer de régler ton horloge biologique. Dis-je.

- Hm.

En effet, je crois que je vais faire ça. Je ferme les yeux et je m'endors aussitôt.

Je tourne la tête et vois Fred qui s'endort.

Je souris et lui monte la couverture.

Je lui fais un bisou sur le front.

- Reposes toi, tu en as besoin. Dis-je doucement.

Je me mets sur le dos et regardes le plafond, un bras sous ma tête et l'autre sur mon torse. Je fermes les yeux et fais travailler mes sens.

Je me réveille en sursaut, des gouttes perlant sur mon front. Je m'assois et me frotte les yeux. Heise me regarde et sourit.

Je regarde Fred.

- Ca va, t'as bien dormi ? Demandais-je.

- Non, j'ai travaillé mes sens. Dis-je avec le sourire. Tu te sens mieux ? Demandais-je.

- Pour le moment ça va. Dis-je. Je me suis aperçu que mes sens étaient plus développés. Dis-je en m'étirant un peu.

Je souris et joue avec une de mes mèches.

- Tu veux faire quoi maintenant ? Demandais-je en le regardant, toujours enjouant avec ma mèche.

- Tu me couvrerais pas quelque chose toi. Dis-je en lui touchant le front. Tu as un peu de fièvre, allonges toi et reposes toi. Dis-je en l'allongeant et le couvrant.

- Comme tu veux, mais restes allongé et dors. Dis-je.

Il se tourne sur le côté.

- Non, s'est pas un ordre, s'est que je veux pas qu'il t'arrive quelque chose de grave, s'est tout. Désolé du ton que j'ai employé, s'était pas voulu. Dis-je.

Je me lève et m'asseois par terre contre le lit, ramenant mes genoux contre mon torse et y posant ma tête.

- De toute façon, s'est à cause de moi que t'es aussi fatigué, tu m'as veillé quand j'étais faible. Dis-je.

Je me maudits intérieurement.