Promenade à Pré au Lard ( Fred Weasley)

Je regarde les alentours .

- J ' ai l ' impression qu ' il va se passer quelque chose de pas très bon . Et toi , t ' en penses quoi ?

Avant qu ' il me donne sa réponse je me transforme avec ma première apparence : Le Phoenix . Et m ' élève dans le ciel afin de voir se qui se passe exactement .

Je cherche de tous les côtés . On dirait qu ' il y a un voile qui m ' empêche de voir .

Je fronce les sourcils en voyant Legna se transformer et prendre son envol. Je reste à terre et l'attends. Pendant ce temps, le brouillard se fait de plus en plus glacial..

Je scrute l ' horizon et vois se qu 'il y a .

Je descends un peu tout en restant en l ' air et me dirige vers Fred .

- Fred , fais attention , je sais se qui se passe . Un conseil , reste vigilant , je vais les retarder un peu . Il va faire chaud dans un instant .

Je souris et me ré - élève , fermes les yeux et me concentre . Je libère une importante chaleur et le brouillard arrête peu à peu son avancée . Je me concentre un peu plus et vois où ils se situent et se que c ' est .

<< des détraqueurs >>

Je redescends et me mets à côté de Fred .

- Fred , prépares ta baguette , des détraqueurs arrivent.

Je souris .

- Non , mais avec cette apparence je suis plus apte à me défendre , compte tenu que je n ' ai plus de baguette .

Je le regarde .

- Tu veux vraiment le savoir ?

Je soupire un peu .

- ça doit faire environ 6 mois , j ' étais parti sous les ordres des professeurs pour mener une enquête sur plusieurs lieux , cela devait durer 4 jours .

Je m ' appuie contre un mur et continu mon discours .

- Les 3 premiers jours , tout s ' est bien passé . A partir du 4 ème , j ' ai rencontré un problème et j ' ai dû contourner cet obstacle , me faisant marcher jour et nuit pendant 2 jours sans arrêt . Je suis arrivé à l ' endroit dans la nuit du 2 ème jour , j ' ai scruté l ' horizon puis je suis monté dans un arbre pour me reposer . Le lendemain , j ' ai dormi toute la journée et me suis réveillé que le soir . Le lendemain j ' ai été réveillé en sursaut et j ' ai vu ce que c ' était .

Je prends une inspiration et le regarde .

- J ' étais entouré par des mangemords , un combat assez violent s ' est déclanché , j ' en ai exterminé quelques ' uns , blessé d ' autres . Je me suis reçu des sors imperdonables par plusieurs en même temps , du coup ma baguette a été détruite et je n ' en ai pas pris une autre . Ils m ' ont laissé pour mort et le soir même , alors que j ' étais loin de la vie , des élèves m ' ont retrouvé et m ' ont soigné . Et depuis ce moment , je suis devenu différent de tout le monde .

Je me redresse et marche un peu .

- Voilà , maintenant tu connais mon histoire .

Je m ' allume une cigarette et tire une late .

Je jette mon mégot dans la poubelle .

- Tu dois te dire que ça ressort de l ' irréalité , je te comprends . Mais si tu veux des preuves , je peux t ' emmener voir les deux élèves qui m ' ont sauvé la vie et qui ont récupéré le carnet où je noté tout ce qui se passait autour de moi . Où même les autres élèves et professeurs qui ont essayé de me retrouver .

Je me rallume une autre cigarette et tire dessus .

Je le regarde .

- Ne t ' inquiètes pas pour moi , j ' ai plus de baguette , c ' est un fait même une réalité mais je possède d ' autres défenses .

Je finis ma cigarette et jette le mégot .

Je le regarde et souris .

- Parce que cela me permet d ' avancer dans la vie , de rendre service et surtout de me sentir utile et de connaître d ' autres personnes . Plus précisément de me sentir normal comme toi ou les autres .

- Oh, je vois.

Je comprends mieux maintenant. C'est vrai que quand on est différent, on fait tout pour être comme les autres. Moi qui suis banal, je cherche plutôt à être différent.

- J'avais jamais pensé de ce point de vue..., murmurai-je.

Je m ' approche de lui et lui fais une tape amicale sur l ' épaule .

- Je suis différent et je ne pense pas parfois à la bonne solution , y a des fois où je me plante dans un mur et je me relève en me disant qu ' on est tous différent en certains points , mais qu ' au final , on se ressemble un peu , on est tous plus ou moins humains .

Je me retourne et repars contre le pan de mur , attendant . Attendant quoi ? Je sais pas , je sais plus . Je lève la tête et regarde le ciel .

Je souris.

- T'as raison, au final on est tous plus ou moins humains. Dommage que tout le monde ne pense pas comme nous..

- Oui , c ' est bien dommage .Dis - je dans un murmure .

Je m ' allume une nouvelle cigarette et tire dessus .

Je baisse la tête et le regarde .

- Si on allait détruire les détraqueurs qui se trouvent derrière la barrière de protection que j ' ai établit ?

Je hausse les épaules.

- Pourquoi pas ?

Je le vois sourire et faire des gestes bizarres, sûrement pour enlever cette dite barrière.

Je souris et dissippe la barrière de sécurité . Le froid revient et je m ' avance suivis de Fred dans la direction des Détraqueurs qu ' on ne tarde pas à rencontrer .

- On va bien s ' amuser .

Je rigole et on commence à se battre .

Nous partons à l'assaut des Détraqueurs. Plus on s'approche de l'endroit où ils se trouvent, plus il fait froid ; mais bizarrement j'adore cette sensation de risquer sa vie, de partir affronter le baiser mortel... Nous pensions les attaquer mais au final ce sont eux qui nous encerclent, sans qu'on s'en soit aperçus.

- Spero patronum ! criai-je en visant les créatures de ma baguette.

Mon patronus, en forme de belette, se mit à foncer sur ces êtres putrides.