Heureusement que la connerie ne tue pas ( Drago Malefoy )

Soins aux créatures magiques, une matière que j'affectionne particulièrement. On est avec les serpentards. Perso j'm'en fout j'ai rien contre eux sauf en particulier certains qui m'rossent grave. J'arrive devant la cabane du demi-géant. Deux gars m'acostent. Ben tient ça m'avait pas manqué ça.

- Hey, la fillette !
- Kaïnouchette !

Je lève les yeux au ciel et m'éloigne.

- Hey j'te parle !
- Ouais il te parle !
- Et t'es obligé de faire le perroquet ducon ?

Ils vont pour riposter mais je suis plus rapide.

- Coucher !

J'étais en train d'observer les créatures présentes dans l'enclos en attendant le début du cours. J'étais seul, silencieux, et cela me convenait parfaitement. Puis des éclats de voix se firent entendre un peu plus loin. Je tourne la tête et apperçois Crabbe et Goyle en train de s'acharner sur un gars ; un poufsouffle. Je soupire, lève les yeux au ciel et m'approche du groupe.

- Hey les deux bouffons, laissez-le tranquille, dis-je en soupirant.
- Mais Drago...C'est un poufsouffle, en plus il ressemble à une fille !
- Considérez aujourd'hui comme mon jour de bonté, lâchez le.

Je vois un blond s'approcher.

" - Considérez aujourd'hui comme mon jour de bonté, lâchez le. "

J'hausse un sourcil et regarde les autres ignares obéir gentiment. C'est donc lui le fameux Drago Malefoy. Celui que tout le monde craind à en perdre la raison. Je lui fais un bref signe de la tête, pour le remercier. Aucun sourire sur mon visage. Je reste impassible comme toujours. Je m'approche de l'enclos et regarde les bestioles. J'entends des pas. Je tourne la tête et vois Drago qui observe également les bêtes. Je me mords l'intérieur des joues et détourne un peu le regard. Il est pas mal, ouais.

L'élève me fait un bref signe de tête, sûrement pour me remercier, puis s'approche de l'enclos. Je m'y dirige à mon tour et me remets à attendre le début du cours, toujours avec cet air impassible et froid qui me colle à la peau. Le poufsouffle me regarde et baisse les yeux, se mordant l'intérieur des joues. J'ai été sympa avec lui, cela ne signifie pas qu'il ait l'autorisation de me dévisager. Calme-toi, Drago.

Je regarde l'enclos avant d'éternuer discrètement à plusieurs reprises. Oup's ! J'oubliais ce léger détail. Mon allergie aux poils et aux plumes. J'éternue encore plusieurs fois. Je me mets dos à Drago et me mouche le plus discrètement possible.

Je lève les yeux au ciel, remarquant que l'élève est comme qui dirait allergique aux animaux (ou plutôt créatures) présents dans l'enclos. Il se mouche tout en essayant de le faire discrètement. Quelle idée de s'inscrire à ce cours !

- J'aime les animaux c'pas ma faute !

Drago se retourne vivement et me fixe, se demandant surement pourquoi je lui parle. Je ne le sais pas moi-même donc bon.

- Même si c'était ton "jour de bonté", je te remercie pour tout à l'heure.

Je fronce les sourcils puis lève les yeux au ciel, tout en soupirant. Me remercier, et puis quoi encore ? Me rouler une pelle comme l'autre de Serpentard ? Bon, il faut avouer que cela ne m'a pas vraiment déplu...Bien au contraire.

- Je n'aime pas être remercié, dis-je tout simplement, le visage impassible.

- Okay...

J'ai manqué une occasion de me taire. Je pose mes mains sur l'enclos et regarde les bestioles sans rien dire. Je voulais être poli j'aurais mieux fait de rien dire du tout, ouais. je parle de trop j'crois bien.

Je lève à nouveau les yeux au ciel. C'est épuisant de toujours devoir faire attention à ce que je dis, à ne pas blesser les gens. Je pensais qu'il comprendrait, il avait l'air d'être "comme moi". Mais non, je me suis trompé. Ce n'est qu'une personne parmi tant d'autres.

- Susceptible.

Je soupire une nouvelle fois. Remarque, il est vrai que je n'aime pas quand on me remercie aussi. Après chacun à sa façon de penser ou d'être. Je m'appuies contre l'enclos de tout mon poids et regarde le ciel. Je m'ennuies. Pourquoi je suis venu en cours moi ? Une nouvelle crise d'éternuements commence. Le "professeur" me dit de m'éloigner de l'enclos.

- Avec plaisir !

Je souris pour faire genre. Sourire qui s'efface aussitôt que le "professeur" ne me regarde plus. Je m'assoies pas loin et écoute vaguement le cours.

L'élève s'appuie sur l'enclos, rêvasseur, lorsque Hagrid l'envoie paitre. Il sourit, part au fond et son visage redevient morose. Je hausse les épaules, tentant de suivre le cours.