The bird and the worm ( Loganounet )

Pourquoi je suis venu dans les couloirs moi ? On est dimanche. Il y a un moment que les gens ne m'ont pas vu. J'hibernais ! Ouais, je dormais au lieu d'aller en cours et alors ? Bref...

- Hey !
- Hey quoi ?
- T'es dans mon couloir là tu le sais ça ?
- Ouais, ouais PAMM !

Je lui envois un bisou et regarde dehors.

- Oh ! J't'ai dit que tu étais dans mon couloir !
- Oui chéri.
- Hey ! Dégages !
- Non j'ai pas envie.

Je lui envois un autre bisou suivit d'un fuck en bonne et due forme. Il s'approche, mauvais et moi je lui fait face. Il ressemble à un boule dogue comme ça. Je fais apparaitre un baton et l'envois plus loin.

- Va chercher toutou !

Il essaye de m'attraper je saute me suspendant au plafond et le regarde en riant.

- Allez hop hop ! Saute le chien !

Je me ballade dans les couloirs histoire de m'occuper un peu quoi. Il y a que des tableaux.

- Oh un tableau...

J'avance toujours.

- Oh encore un et puis un et puis...

Je finis pas ma phrase en entendant des éclats de voix.

<< une bagarre >>

Je fonce en courrant. Je vois un garçon suspendu et un autre plus grand et plus barraqué, essayé de l'attrapper. Il possède des magnifiques oreilles de chien ainsi qu'une queue. J'explose littéralement de rire.

- Poussez-vous laissez moi passer.

Je m'avance et reconnais l'autre andouille qui gigote pour essayer de l'attrapper. Je ris et vois des amis essayer de faire pareil d'attrapper le petit.

- Vous n'avez pas honte ! A 6 contre un.
" En quoi ça te regarde, minus ? "

<< il m'a appelé minus là, j'ai pas rêvé >>

- Tu n'est qu'un lâche et je déteste ce genre de personnes.
" Les gars occupez vous de lui le temps que j'essaye de chopper l'autre "

Ils acquiessent et s'approchent de moi. Là je jubile et souris.

<< enfin un peu d'action >>

- Alors vous voulez qu'on commence par quoi mes choux ?
" Ne nous appèle pas comme ça ! "
- Oh désolé... Mes amours, vous préférez ?
" petits conx "
- Oui, je vous aime aussi.

Je leur envoie des bisous, ils s'énervent encore plus. Je prends mon apparence de guerrier et un combat s'enchaîne. J'en met déjà un au tapis. Je me retourne un peu et éclate de nouveau de rire en voyant l'autre toujours moitié-chien. Puis me remets en position de combat.

Je vois un gars arriver et prendre part au combat. Je continue à faire des grimaces à l'autre qui ne c'est pas rendu compte qu'il est moitié-transformé. Je vois arriver un autre gars, visiblement un cinquième année et je le reconnais. Je me fige et tombe par terre tête la première. Je suis un peu sonné quand je sens que l'on me soulève.

- Alors, tu te souviens de moi Sacha ?
- Lâches-moi enfoiré !
- Tu sais ce dont j'ai envie là tout de suite ?
- Ta gueule pxtain ! Lâches-moi !

En moins de deux, me voilà plaqué contre le mur, une de ses mains se niche sous mon haut et il commence à me caresser. Je sens aussi ses baisers dans mon cou. Je gigote dans tous les sens et finis par lui envoyer un coup de pieds entre les jambes. Il lâche prise et je m'éloigne rapidement avant de me mettre en position de défense, tout croc dehors.

- Tu sais que t'es encore plus bandant comme ça ?
- T'approches pas de moi ! Sinon...
- Sinon quoi ? Tu vas me mordre ? Tu sais que j'aime quand tu fais ça et ça m'exite encore plus.

Mon corps se fige une nouvelle fois quand les images me reviennent. J'essaye de reprendre contenance et quand j'y parviens, je suis au sol, lui sur moi. Il bloque mes poignets et mes jambes en riant.

- LACHES MOI LACHES MOI !
- Non. J'ai envie de te baiser comme un chien et rien ne m'en empêchera !

Je me débats temps que je peux mais ce n'est sans compter qu'il est énorme ce mec et qu'une crise d'asthme prend le dessus. Cependant, me voyant dans cet état, il se stoppe net et me fixe sans mot dire. Je tourne la tête sur le côté regardant le mur. Ma vue se trouble de plus en plus et je perds connaissance.

- Les mecs ?! STOP ! On se casse.

J'entends vaguement des bruits de pas, on dirait que les gens courent puis plus rien.

Tout le monde se casse ? J'ai pas tout compris là ! Je me gratte la tête et vois le petit au sol est inconscient. Je m'approche et me mets à genoux à ses côtés et regarde si il est blessé. Il n'a rien et je souffle de soulagement. Je fais apparaîte un matelas sous lui et le couvre avec une couverture.

<< il est vraiment mignon >>

Je le regarde, carressant sa joue pour le réveiller. Mes ailes et mon corps dégage de l'énergie afin de le maintenir un peu au chaud et surtout essayer de soigner une blessures au cas où il en aurait une.

- Réveilles toi !

Je parle doucement, ne voulant pas l'effrayer.

Je sens une douce chaleur entrer en moi. Ma crise s'est stoppée. Je sens aussi une douceur sur mon visage puis une voix s'élève doucement. Je papillonne des yeux, reprenant mon souffle et regarde autour de moi. Je tombe sur un ange. Je pose ma main sur mon visage, grimacant légèrement. Encore une fois, j'ai été incapable de me défendre. Encore une fois je suis resté figé, pétrifié sur place devant lui. Je ne suis qu'un idiot, qu'un lâche.

Le petit se réveille et cache son visage avec son bras. Je retire ma main de sa joue et l'observe un peu.

<< j'ai l'impression qu'il s'insulte >>

Je retire doucement son bras de dessus son visage et l'observe, lui faisant un sourire.

- Est-ce que ça va ?

Je continue de lui envoyer de l'énergie afin de le requinquer un peu.

- T'as mal à quelque part ?

Je secoue ma tête de droite à gauche en signe de négation. Ma gorge se serre et mon ventre se tord. Je redresse mes jambes et fixe le plafond. Une larme s'échappe puis deux puis tout un flot. Je ne les retiens pas. Je n'ai pas envie et j'en ai pas vraiment la force. Pourquoi a t-il fallu qu'il revienne ? Pourquoi a t-il fallu que les souvenirs me pètent de nouveau à la gueule ? Le temps s'assombrit et il commence à pleuvoir. Je sais que c'est moi qui provoque ça. Comme pour ne pas changer.

Je vois le petit pleurer.

<< il va pas bien >>

Je le regarde inquiet et m'aperçois que le temps s'assombrit.

<< il a une insidance sur le temps >>

Je réfléchis un court instant, puis décide de le prendre dans mes bras et de le câliner en chantant et en lui envoyant de l'énergie.

Il me prend dans ses bras et je m'accroche, cachant mon visage contre son torse. Il me berce en chantant. Mes pleurs se font de moins en moins présents mais j'ai encore l'esprit embrumé. Je me laisse faire car je n'ai pas la force de répliquer et puis je n'en ai pas envie. Il ne me fera rien, je le sais, je le sens. Je ferme les yeux profitant de sa douceur, de sa chaleur et me blottissant davantage contre lui sans dire mot.

Je continue de le bercer, lui envoyant toujours de l'énergie. Je dépose un petit bisou sur ses cheveux, avant de poser ma tête sur la sienne et de le serrer plus contre moi sans lui faire de mal. Je veux juste l'apaiser, l'aider.

- Ca va aller ! Calmes toi !

J'essaye de le calmer avec quelques mots gentils mais il est vrai que je ne suis pas doué pour apaiser les autres, je suis trop habitué à les provoquer en bagarre ou à répondre à leur provocations. Je le berce toujours, le maintenant contre moi et lui envois toujours de l'énergie.

Je me calme enfin mais mon coeur s'affole, mes yeux virant au rouge. L'envie est là. Je ne veux pas lui faire de mal. Pourtant mon corps refuse de bouger. Je redresse la tête et cache mon visage dans son cou. Je lèche son cou, le mordillant, le sucant. Son sang est là, juste en-dessous de cette chair fine. En plus ça me redonnerais la pêche. Mais non, il ne faut pas. Je ne peux pas. Je ne veux pas qu'il ait mal surtout qu'il ne me connait pas et vice versa. Je me contente de téter sa peau comme un bébé.

Je frissonne en sentant ses baisers et ses léchouilles sur mon cou. Je souris dès qui tète ma peau comme un bébé.

<< c'est mignon >>

Je carresse son dos, essayant ou plutôt continuant de l'apaiser, déposant par moment un petit bisou sur ses cheveux. Visiblement, il a besoin de sang pour reprendre des forces. On ne se connait pas mais je suis ici pour aider les personnes qui en ont besoin.

- Je sais qu'on ne se connaît pas, mais si tu as besoin de sang, tu peux prendre du mien.

Je garde ma tête sur la sienne, le câlinant toujours.

- Je te l'offres, je suis après tout là pour aider les personnes qui en ont besoin donc n'hésites pas, tu peux te servir.

Je respire fort contre sa peau et mon corps tremble. Il m'a dit que je pouvais me servir. Doucement j'enfonce mes crocs dans sa chair et bois. A peine le sang a t-il traversé la barrière de mes lèvres, que je me sens partir. Je me rallonge, l'entrainant avec moi. Je nous protège aux yeux de tous et continue de boire en faisant attention.

Je gémis en sentant ses crocs s'enfoncer dans mon cou. Il se rallonge m'entraînant avec lui, me retrouvant sur lui. Je ferme les yeux, profitant du bien que me fait sa morsure. Oui, je n'ai jamais été mordu mais tout ce que je peux vous dire c'est que sa morsure me fait un bien fou. Je gémis de nouveau, je suis complètement allongé sur lui en espérant ne pas l'écraser. Je me sens bien et vois de nouveaux horizons. Sa morsure m'envoit très loin. Mes ailes nous entourent, dégageant un peu de chaleur.

Je continue de le mordre et l'entendre gémir m'exite à un point inimaginable. Une de mes mains se glisse sous son vêtement et commence à le caresser. Je ne peux pas vous expliquer ce que je ressends tout de suite. C'est magique tout simplement.

Je gémis encore dans sa morsure. C'est vraiment magique ce que je ressens en ce moment. Il boit toujours, m'envoyant toujours plus loin. Au bout d'un moment, je sens sa main s'activer sur mon membre. Je gémis à chaque fois. Je ressens un bien être s'emparer de tout mon corps.

- Hann... Hmm...

Ma respiration devient de plus en plus saccadée et j'ai de plus en plus chaud.

Mon corps ondule contre le sien. Je continue mes mouvements sur son sexe et les amplifient afin de le faire monter de plus en plus haut. Je me détache de son cou puis échoue sur ses lèvres que j'embrasse goulûment.

- Hann... hmm...

Je gémis de plus en plus fort.

- Haa... hmmm...

Au bout d'un certain temps, il lâche mon cou et échoue sur mes lèvres, m'embrassant et bloquant par la même occasion mes gémissements. Je ressens du plaisir, tellement de bien. Mes gémissements se perdent dans sa bouche. Mon corps tremble de plaisirs et de désirs en même temps.

J'ondule furieusement contre son corps puis échange nos places. Je descends mes baisers dans son cou puis sur son torse, torturant ses tétons puis remonte échouant sur ses lèvres. Après un petit moment, je retire ma veste et mon haut. Je lui donne des coups de bassin sensuels en le caressant, en l'embrassant. Mon corps devient fou. Il ne m'obéit plus dès à présent.

J'ai la respiration de plus en plus saccadée.

- Hann... je... haa... hmm...

Je me cambre plus, gémissant de plus en plus. Je n'ai jamais connu ceci et j'avoue que j'adore ce que je ressens, montant de plus en plus haut. Des perles de sueur apparaissent sur mon corps, écartant plus mes jambes et me cambrant encore plus contre lui.

Je continue mes mouvements contre lui. Je l'embrasse encore et toujours en ondulant. Je fais disparaitre nos vêtements. Je m'allonge sur lui et me frotte doucement. Nos virilités entre en contact et je ne peux retenir un gémissement sortir de ma bouche.

- Haaan... hummm...

Nos vêtements ont disparus et nos virilités entrent en contact.

- Hann... hmm...

Je passe mes bras dans son dos que je carresse de haut en bas et inversement. On gémit en coeur.

J'accélère mes mouvements me collant davantage à lui. Nos gémissements sont de plus en plus présents. Je connecte nos lèvres pour un baiser endiablé. J'ondule de plus en plus furieusement sensuellement. Le septième ciel n'est pas loin.

- Haaan... haaa... humm...

- Haaa... hann...

Je carresse toujours son dos puis glisse une de mes mains entre nos deux corps. J'essaye de lui prodiguer les mêmes carresses, sans trop savoir car je n'ai jamais fait ça. Je pense que je me débrouille bien car il gémit de plus en plus.

- Hann... hmm... haaa...

Je sens que la libération approche. J'accélère mes mouvements sur son membre, sans foirer mes gestes et sans lui faire mal.

Il me caresse et bon dieu qu'il le fait bien. Mes gémissements s'amplifient de plus en plus se transformant même en cris. J'accélère mes mouvements et il fait de même. Dans un dernier mouvement, il se libère dans ma main en criant. Je le suis trés vite. Je retombe sur lui et ferme les yeux. Juste délicieux.