I caught myself [ DRAGO ]

Je me réveille en pleine nuit. Un silence règne dans le dortoir, je ne sais pas très bien l'heure qu'il est mais j'imagine qu'il est très tard....Ou très tôt. Je grogne tout en m'étirant, puis je passe mes doigts sur les marques de morsure ; je souris.

Mxrde j'ai réveillé Drago. J'suis trop pas discret quand j'ai faim alors bon. Je descends de la fenêtre et m'approche de son lit. Mes yeux brillent.

- C'est moi Drago. C'est Enzo. Désolé de t'avoir réveillé. J'ai une dalle d'enfer.

Je ris discrètement et me dirige de nouveau vers la fenêtre, regardant le ciel.

Je laisse échapper un petit rire nerveux puis me tourne vers la fenêtre, fermant mes yeux.

- Tu pourras dire ce que tu voudras, Drago ne changera jamais d'avis.

Deux ou trois larmes coulèrent sur mes joues, débordement de l'océan de douleur de mon coeur.

Je vois des larmes s'échapper de ses yeux. Je m'approche un peu plus.

- Qu'est-ce qui ne va pas Drago ? Faut pas pleurer sinon tu vas abîmer tes jolis yeux.

Il n'y a rien d'indécent dans ce que je dis, je veux juste le réconforter un peu même si je ne suis pas doué pour ce genre de choses.

Je ris légèrement puis le regarde d'une manière explicite.

- A l'évidence... peut-être petit chou à la crème.

Je ris plus franchement en restant discret pour ne pas réveiller les autres garçons.

Je souris franchement avant de fermer les yeux. C'est alors que je sens un souffle chaud près de mon cou.

Il ferme les yeux. Sans réellement m'en rendre contre je m'approche de lui finissant par me mettre à quatre pattes au-dessus, ma tête dans son cou. L'envie est une fois de plus présente et elle me contrôle. Je torture un peu son cou avant de le mordre une nouvelle fois. C'est ennivrant...

Je sens ses canines s'enfoncer dans la peau de mon cou ; et c'est reparti ! Je ressens le sang couler dans sa gorge, j'entends lorsqu'il avale ce liquide qui, en ce moment, ne me fait plus envie.

Je ralentis la cadence avant de totalement lacher prise. Et merde encore une fois j'ai laissé l'envie prendre le dessus. Je le regarde, il a les yeux fermés. Je pose ma main sur son cou et soigne sa plaie.

- Je suis désolé.

Je me lève et me dirige vers la fenêtre. Je regarde au-dehors en restant silencieux.