Sortie nocturne (Keith)

Il m'aida à sortir du lac et passa son bras sur mes épaules.
Je passa mon bras autour de sa taille.

"Merci pour cette soirée, c'était comme dire..."

- Génial ? Magique ? Magnifique ?, dis-je en riant doucement.

"Les trois en même temps ça te va? Inhabituel mais magique..."

'Je sais pas ce que t'en pense?"

"Bien, ça me suffit"

"Dis, je change de sujet et c'est carément moi joyeux, mais tu dois rester toute les vacances chez toi?"

Je baissais la tête, peut-être ne voulait-il pas que j'aborde le sujet

Un frisson me parcourt. Oui, je devrais rester toute les vacances chez moi, bien que cela me déplaise fortement. Je regarde le château et pense au prochaine vacances qui vont sans doute être dur.. Je soupire bruyamment. Mon estomac ce serre à cette idée. Voilà que la peur revient. Je resserre mon bras autours des épaules à Angel. Malgré le fait que je ne veuille pas qu'elle présente la peur, c'est plus fort que moi. Mes doigts se crispent et dans ma tête, je revois les scènes de tortures qu'il m'infligeait lorsque je lui désobéissais. Alors je ne réponds pas à Angel, revivant ces scènes, encore et encore.

Il eut un frisson, je sentis que j'avais gaffée.
Son bras se ressera plus sur mes épaule, il se crispait peu à peu.

"Décidément je fais gaffe sur gaffe ce soir..."

C'est vrai je n'avais pas parler du bon sujet et je le savais, j'avais peur et quelque chose n'allait pas, j'avais un mauvais pressentiment.

"Désolé, je suis un peu nulle dans le genre on évite ce sujet là..."

"Dis, comment il s'appelle ton frère?"

- Dean, je marmonne.

Rien qu'à dire son prénom, un nouveau frisson me parcours. Mon visage est impassible et j'espère qu'il ne trahit pas ma peur. Et encore, le mot " peur " n'est pas assez fort pour ce que je ressens.

"Mmmm..."

Dean Felton ça me dit quelque chose ça...Bref j'y réfléchirais

"Ah, il va falloir que je trouve un cadeau!!"

- Un cadeau ? Pourquoi faire ?, je demande bêtement, sans pour autant ne plus revivre ces scènes horribles.

"Noël !!"

"Pourquoi tu n'en voudrais pas?" dis-je en souriant

- Ta seule présence me suffit, je lui dis en souriant.

"Bonne réponse! Mais bon tiens quand même, en fait je l'avais déjà... Ne me prends pas pour une imbécile hein"

Je lui tendis un paquet rectangulaire, enballé, où dendans il y avait une chaine avec la lettre K en pendentif.

Et là, c'est le moment où j'ai vraiment l'air con ; je n'ai aucun cadeau pour elle.

- Il ne fallait pas, je lui dis. Tu n'étais pas obligé.

Malgré le fait que je souris, à l'intérieur de moi, je suis sérieux. Elle n'aurait pas dû. Jamais personne, mais alors vraiment jamais personne ne m'a offert de cadeau. En recevoir un c'est.. Je ne sais pas. Je trouve ça bizarre.

Je l'enlace fortement, et la remercie.

- Mais moi, je n'ai pas de cadeau pour toi.., dis-je en baissant la tête, gêné de la situation.

A la prochaine sortie à Pré-Au-Lard, je lui trouverais le cadeau idéal. Je le lui offrirais, en retard...

"Je me suis sentie très très obligée je t'assure" dis-je d'un air faussement choqué.

"Mmm je dirais pas que t'es un cadeau parfait parce que tes chevilles vont finir par exploser mais pas loin quand même"

"C'est déjà beaucoup tout ça, mais au moins tu penseras à moi pendant les vacances"

- Même sans ton cadeau, j'aurais pensé à toi pendant les vacances, je lui dis en souriant franchement.

"J'espère bien! Disons alors que quand ça n'ira pas, t'auras qu'a penser à quand je te l'ai offert."

Je le regardais en souriant, mais la peur était bien là, autant pour lui que pour moi.

"J'ai hâte que les vacances soient finies..."

- Et moi donc, dis-je en soupirant.

"On va où?" demandais-je simplement

- Bonne question. La où nos pas nous mèneront ?, je dis en riant.

"Si on s'arrète pas on va faire le tour du monde à pieds"

"La salle commune serais peut-être moins dangereux pour nos professeurs, je suis pas sûrs qu'il seraient content de nous chercher. Même si je te suivrais, je pense que pour ce soir on devrait s'aarêter dans le château"dis-je en rigolant

Je ris.

- Allons dans la salle commune alors, dis-je en souriant.