" Zenitude ". Ou pas ! ( Nick Death )

Je laisse Nick faire sans rien dire, gémissant de douleur par moment pendant les soins. Il me donne deux potions. Je les prends sans broncher. J'essaye de me lever, me rattrapant à Nick comme je peux. J'entends que des bruits sourds et le moindre petit bruit est une torture. Même entendre nos pas, me tue. Je grimace. Mes yeux se ferment de nouveau tout seul pour ne plus s'ouvrir. Je sais même pas comment je fais pour marcher.

Il a fermé les yeux & ne tient plus sur ses jambes. Alors je le traine en quelque sorte jusqu'au lit. Mais inconsciemment il marche quand même, du moins comme il peut. Je l'allonge dans le lit et le recouvre de la couverture. J'éteinds aussi la lumière pour qu'il s'endorme plus vite et vais me mettre de l'autre coté du lit, assis.

J'ai la tête dans du coton. Mon coeur résonne sourdement dans mes oreilles mais trés lentement. Je me sens partir déjà, à peine couché. Je sens de la chaleur sur moi. Sûrement Nck qui m'a couvert. Je sombre lentement dans un sommeil silencieux et sans rêves. On verra bien comment je vais au réveil...

Télios à réussi a s'endormir. Je reste à coté de lui un moment puis me lève sans faire de bruit pour ne pas le déranger et vais dans le grand salon pour le laisser tranquille. Je vais m'assoir dans le canapé, posant ma tête dans ma main et fronce les sourcils. Je pense. Il arrive toujours quelque chose à Télios.

Une envie de sang pointe le bout de son nez et je sens ma blessure disparaitre d'un coup. Je me redresse, tel un zombie. Mes yeux sont rouges. C'est plus qu'une envie en fait. J'arrache le pansement et m'étire, faisant craquer tous mes membres. Je me lave vite fait. Je remets mon boxer et mon jeans. Il faut partir à la chasse. Je ne vais pas prendre celui de Nick. Une fois, cela suffit. Je sens mes ailes noires de démon sortir. Je souris en coin avant de me diriger vers le salon. J'ai envie qu'il y ai une fenêtre alors il y en aura une. Nous sommes dans la salle sur demande alors on demande ce qu'on veut. Je me stoppe devant Nick et le fixe. C'est le vampire qui est là à présent.

- Faut que j'aille à la chasse. Tu veux venir maître ?

J'avais les yeux fermés, perdu dans mes pensées quand j'entends la voix de Télios qui s'élève. J'ouvre les yeux et voix ces pieds. Je relève donc la tête et ouvre encore plus grand mes yeux. Il a ces ailes de sorties, puis il m'a appellé maitre. Mince alors, il se passe quoi cette fois ? Je me lève en fronçant les sourcils et me poste devant lui.

- Pardon ?

Je remarque aussi qu'il n'a plus le pansement que je lui avait mis & qu'il ne saigne plus.

Je le regarde sans mot dire. Avant de répéter...

- Il faut que j'aille à la chasse. Tu veux venir maître ?

J'ai pas l'impression qu'il comprend.

- J'ai besoin de boire donc je vais à la chasse. Maître, tu veux venir ou tu n'as pas soif ?

Je le regarde, surpris par sa question avant de sourire, tous crocs dehors.

- Je n'appartiens qu'à une seule et unique personne. Je lui suis dévoué corps et âme sans limites. Tu peux faire ce que tu veux de moi, maître. Tu es le dominant et je suis le soumis.

Je m'arrange un peu les cheveux et lui souris.

- Tu as soif ou non, maître ? Je peux te ramener quelque chose si tu le veux. Tes désirs seront des ordres pour moi.

Je le regarde, sans mot dire. J'attends son feu vert pour y aller ou alors peut-être qu'il me tende son cou pour boire. J'ai dit que je ne voulais pas le mordre une nouvelle fois mais en fait, j'en crève d'envie oui. Il ne le supporte pas alors je trouverais un animal.

Je m'approche de lui en souriant en coin. Il recule et tombe sur le canapé. Je m'asseoies à califourchon sur lui, sans lui demander son avis et le fixe encore. Pourquoi j'ai fait ça ? Je n'en sais rien. Je reste là, comme ça, à le fixer sans rien dire. En même temps il n'a qu'à lire dans mes yeux pour comprendre que c'est lui que je veux. Même si je sais pertinnament que je vais me prendre un gros vent.

Je me sens .. un peu con là. Je suis tombé dans le canapé & le voila à califourchon sur moi. Je vois bien de quoi il a envie. Mais, j'hésite. Encore une fois. Je me mords l'intérieur de la joue en le fixant. Lui, il attend. Puis je soupire et pose ma tête contre le dosser du canapé, fixant le plafond. A lui de deviner.

Je "remballe" mes ailes et me colle davantage contre lui. Je le fixe avec envie avant de m'approcher de son oreille en déposant des baisers papillons sur sa peau qui m'est offerte.

- Je...peux ?

Je dépose de nouveau sur sa peau quelques baisers doux et du bout des lèvres.

Je souris contre sa peau. Je torture un peu son cou, rien de bien méchant avant de le mordre le plus doucement possible. J'aimerais qu'il ne souffre pas trop ou même pas du tout. Mais je ne sais pas ce qu'il ressend. J'ai peur de lui faire mal. Son sang qui coule dans ma gorge, chasse mes pensées mais cependant je reste doux. Je me contrôle.

Je le sens qui se tend encore une fois. Je lâche prise avant de le regarder tristement.

- Ouais... c'est bien ce que je dis... Faut pas que je te morde parce que ça te fais mal...

Je soupire et me lève. Je me poste devant la cheminée et regarde les flammes danser joyeusement.

- Le mieux c'est que je prenne des animaux ou alors quelqu'un d'autre... Te faire du mal c'est la dernière chose que je veux...

Je me mords l'interieur des joues avant de prendre sa main et de me remettre sur lui. Je le regarde un peu soucieux avant de le mordre de nouveau, toujours en douceur. Malgré la frénésie qui m'habite, je me contiens pour ne pas lui faire mal. J'espère seulement que je m'arrêterais à temps.

Je me mets plus contre lui et continue encore. Je ne sais pas comment vous expliquez ce que je ressends, là, tout de suite. C'est magique et ça fait du bien en-dedans et puis ses caressess sont rassurantes et apaisantes. Je me stoppe à bout de souffle et rassasié. Je lèche les dernières gouttes de sang qui s'échappent, refermant la plaie. Je laisse ma tête dans son cou et ferme les yeux. Je me shoote à son odeur et à son parfum. Je passe mes bras autour de sa taille et caresse son dos avec douceur. Cette ambiance est apaisante. C'est parfait.

- Oui... merci...

Je dépose des baisers papillons sur sa peau de pêche. Je me colle un peu plus contre lui et soupire doucement.

- Je... tu... as eu beaucoup mal Honey ?

Je continue d'embrasser son cou comme ci je voulais encore le soigner.

- Tu sais, toi aussi tu peux me mordre quand tu en as envie et sans me demander. Mais c'est pas une obligation. Tu n'es pas obligé.

Mais qu'est-ce que je dis moi ? Je suis con parfois.