Prendre l'air et se changer les idées ! ( PV Chrys ) [TERMINER ET A VERROUILLER]

Je regarde Sean se lever et s'enfermer dans la pièce d'à côté sans bouger. Je réfléchis distraitement en regardant la porte. Il faut que je fasse un choix, maintenant. Soit je pars avec Lilly tout de suite et je laisse seul, et je m'éloigne de lui, soit je vais lui parler.

"Lilly, tu peux m.."

-Qu'est-ce que tu attends? Tu vas le laisser là? Tu sais très bien que n'importe quel choix que tu prendras je serais là. Mais toi, est-ce que tu as envie de partir? Je sais que ce n'est pas facile, je sais que tu es perdu. Mais tu l'aime et ça crève les yeux, alors donne lui une chance. Je ne te dis pas de lui donner ta confiance et de lui dire je t'aime de suite. Mais réfléchis.

Je déteste quand elle fait ça. Pourquoi? Parce qu'elle a raison, et qu'elle à une manière de regarder les gens comme si elles voyait tout au rayon x. Je m'approche d'elle, lui embrasse le front et me retourne.

"Attends nous fillette."

Je m'avance vers la porte que j'ouvre doucement. Je regarde dans l'ouverture. Sean se regarde dans un miroir, en soufflant. Je rentre, ferme la porte silencieusement et m'avance vers lui sans un bruit. Jusqu'à ce qu'il voye mon reflet dans le miroir et qu'il sursaute. Il tire le drap rapidement et s'enroule à nouveau dedans. Maintenant, je fais quoi? Je me laisse guider et m'avance jusqu'à lui. Il recule, mais se retrouve bientôt coincé contre le miroir. Il baisse la tête tandis que je continu d'avancer. Je met mes mains contre le miroir de chaqe coté de sa tête.

"Tu..Tu n'as pas besoin de faire ça. T'enrouler dans ce drap. Les cacher ne les fera pas disparaître pas vrai? Moi, je veux te voir. Je veux que tu me regarde. Je veux voir ton corps tel qu'il est, sans que tu en soi géné. Ces blessures, tu ne dois pas en avoir honte, encore moi devant moi, ou même devant Lilly.Parce que je t'accepte comme ça."

Je replace une mèche de ses cheveux en arrière et lui relève la tête. Il pleure. J'en conclus quoi moi..? Puis il laisse tomber le drap à terre. Je ne regarde que ses bras, par respect. J'effleure quelques une de ses blessures jusqu'à ce qu'il frissonne. J'essuie les larmes qui coulent le long de sa joue. Je prend ensuite son poignet dans ma main et le tire vers moi sans violence, puis passe mes mains autour de ses épaules.

"Rentrons, allons dans mon dortoir, nous serons seul, Lilly ne peut être vu que par nous deux, et il y a des douches là-bas"

Mon ton est doux. Il n'y a aucune intonnation d'ordre, plutôt une demande et un conseil.

"On s'en fout de mon t-shirt. Et à cette heure-ci il ne devrait pas y avoir grand monde dans la salle comune. Nous ne sommes que deux dans mon dortoir et mon voisin et souvent dans la salle commune des gryffondors là où est sa copine. Il ramène qui il veut et je fais pareil. C'est une règle que nous avons établie, et ça marche bien tant que l'autre n'est pas emmerdé."

Je le regarde. Il est géné, et il est encore plus craquant comme ça. A quoi je pense dans cette situation moi?

"Et puis, le gens de ma maison son assez cool avec ça. Si je ramène quelqu'un, ce qui est rare, il savent très bien qu'il ne doit pas être méchant car sinon je ne l'aurai certainement pas ramené. Alors, dis-moi juste ce que tu as envie. Venir avec nous. Ou pas."

Je soupire en souriant. J'avance mon visage du sien et effleure à peine ses lèvres. Restant tout contre je murmure:

"Veux-tu bien te taire? Oh et puis, tu viens un point c'est tout voilà!"

Je me recule et prend sa main pour le tirer jusqu'à la porte que j'allait ouvrir.

"Peut-être que tu devrais..Au moins mettre un pantalon.."

J'essaye de me retenir mais je me met à rigoler.

Je me retourne vers lui et arrète de rire. Mon Dieu, retenez-moi! Magnifique. Il a un charisme fou et dégage une aura fabuleuse. Je rougis légèrement.

"En..En effet."

Je reprends contenance et sourie. Je lui tend la main, qu'il prend et l'entraîne avec moi. J'ouvre la porte et trouve Lilly lisant un magasine.

"Viens, on va dans mon dortoir"

Elle jette un coup d'oeil à nos mains, sourit et se lève.

-C'est bon?